samedi 28 avril 2012

Parenthèse

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L'écrit qui suit fait suite à un défi qui m'a été lancé par Myel ( via l'article: http://myel.anachronism.free.fr/index.php/2012/04/19/coton-questions-revelations/ ).
 Tentée d'y répondre, j'ai apporté quelques modifications aux règles de bases afin que ce défi soit adapté au format de ce blog.
Ainsi, je ne ferai que répondre aux questions qui m'ont été posées. Cela parce que je n'ai rien à ajouter sur moi et mon blog que ce qui se dit à travers mes textes, et parce que je n'ai pas dans mes contacts 11 personnes à qui faire suivre le défi.



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mercredi 18 avril 2012

Histoires d'eau


      










     Elle et moi. Deux cours d'eau qui se sont rencontrés. Deux eaux qui possédaient chacune leurs propres caractéristiques, qui se différenciaient par leurs couleurs, leurs transparences et leur chaleur. Par les germes bien involontairement véhiculés également. Nous, tels deux petits ruisseaux venant de sources différentes et ayant emprunté des chemins spécifiques. Nous n'avions pas connu les mêmes nageurs, les mêmes pêcheurs. Nous n'avions pas été l'objet des mêmes regards. Regards admiratifs, songeurs, tristes ou souriants. Elle et moi n'avions pas été témoin des mêmes souffrances comme celle de la femme qui souffre de la poigne de son mari, celle d'un couple qui se sépare ou celle d'un être qui vient ajouter ses larmes à l'eau trouble du ruisseau. Nous avions un vécu qui influençait la vitesse à laquelle nous nous écoulions. À chacune son rythme et sa façon de gérer les troncs d'arbres au milieu de sa route.



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lundi 9 avril 2012

L'attention dispersée de mes mots


  
        Mes mots se dispersent, comme mes pensées. Il me faut les recentrer pour les inciter à passer sur cette page comme ils s'étaient engagés à le faire régulièrement.

         S'ils ont tant de mal à être parmi vous ce soir, c'est qu'en ce moment les phrases n'ont plus d'ordre précis. Le sujet peut se trouver en première comme en dernière place. Les verbes se conjuguent à des temps et des modes peu usités jusque-là. Les rythmes s'accélèrent comme cela n'était aucunement prévu dans le brouillon rédactionnel et puis brutalement ralentissent pour atteindre une quiétude littéraire, une douceur, une harmonie.

         Je ne serai pas surprise de découvrir demain une nouvelle lettre sur mon clavier et de me prendre au jeu de faire sa connaissance. Je sens mes mots disposés à intégrer dans leur groupe une petite nouvelle. Curieux, elle ne devra pas être mal à l'aise quand elle se fera titiller par ses dynamiques fanfarons à l'humeur taquine.

         Je tenterai de l'aider, cette jeune lettre souriante, à se frayer un chemin dans l'univers de plus en plus anarchique de ma plume capricieuse. Mais seulement si je parviens à l'avenir à prendre le temps de surveiller encore les courbures et les traits de mes symboles sur le papier. Car, gagnée par la frénésie de mes mots, je me sens brûler d'envie de jouer tout comme eux. Imitant les enfants de ma plume, je ne rêve que d'aller vers l'avant, d'innover et d'accueillir près de moi de nouvelles arrivantes.

         D'ailleurs, cette lumière qui parvient jusqu'à moi ne viendrait-elle pas du regard de l'une de celle que je rajouterai bien au clavier de ma vie ? Il est temps pour moi de détourner mon attention de ce paragraphe pour la reporter vers l'objet de mon récent intérêt.


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lundi 2 avril 2012

Penchant coloré

   Rouge. J'aime le rouge. Mais.. J'aime le gris aussi.



   La vie peut parfois être simple et chaude comme une jolie collection de gants. Quand les gens sont sages et rangés à séparer les paires, moi je m'amuse à tout mélanger.



   Je ne porte pas ces bouts de laines en fonction de mes tenues, des circonstances. Je les porte en fonction de mes envies. En fonction de l'endroit où mes folies me portent.



   Alors effectivement, il m'arrive parfois d'être sage. D'être assortie. De me noyer dans la foule par une apparente normalité. Il m'arrive d'accorder mon attention qu'à une seule couleur. Mais bien souvent, je vis en multicolore, accordant mon affection à toutes ces nuances qui méritent d'être appréciées et qui partagent les mêmes valeurs que moi.



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dimanche 1 avril 2012

Dimanche matin



A ces nuits que l'on peut prolonger en compagnie des rayons du soleil. A la douceur de ces matins là. 

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dimanche 18 mars 2012

Ecrire à deux

         
Ecrire à deux écrire à deux écrire à deux Ecrire à deux écrire à deux écrire à deux écrire à deux écrire

          Ça peut être effrayant parfois d'écrire à deux. Il faut accepter que les dés ne soient plus uniquement entre nos mains. Laisser l'autre écrire une partie de notre histoire, c'est ne plus pouvoir la maîtriser. C'est prendre le risque de lire des évènements que nous n'avions pas prévus, d'être confronté à de nouveaux personnages qui nous déstabilisent et qui viennent rendre bancal le projet initial du roman. Ecrire à deux, c'est laisser la place à l'inconnu que peut représenter l'autre. C'est glisser dans nos brouillons assez d'espaces vierges dans lesquels se glisseront surement quelques surprises. Quelles soient agréables ou non.

           Mais face à ces mauvaises surprises, ces éléments perturbateurs jusque là inconnus, deux esprits. Deux âmes qui, face à un obstacle commun, ont deux fois plus d'idées et de force pour le contourner que n'en a l'écrivain solitaire.

          Ça peut être doux aussi parfois d'écrire à deux. Inventer de nouveaux mots, détourner des proverbes, construire un champs lexical en commun. Ecrire à deux c'est découvrir le dictionnaire de l'autre. C'est aussi mettre au même diapason deux syntaxes différentes et exploiter des tournures de phrases qui se complètent.

          Ecrire à deux, c'est voir quatre mains qui s'activent à préserver la beauté d'une histoire. Chacune y apporte des lettres, des nuances. Les encres des deux complices peuvent alors se mêler en une gamme immense de couleurs variées qui apporteront de nouvelles atmosphères à leur histoire.

         Ecrire à deux. Fusion de deux univers pour création d'un compte de fées commun.

Ecrire à deux écrire à deux écrire à deux Ecrire à deux écrire à deux écrire à deux écrire à deux écrire
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jeudi 15 mars 2012

La peau caressée, l'esprit évadé



La plus douce des caresses, celle de la main que l'on ne peut saisir. 
Le soleil sur moi.

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mercredi 14 mars 2012

Cache-cache Guimauve


             Une guimauve je suis, lorsque je suis enveloppée de ma couette aux couleurs improbables. Quand, recroquevillée sur moi-même, je lui confie la mission de me protéger tel un rempart contre le monde.

             Parfois, j'emporte avec moi mon ordinateur sous la couverture. Je me sens alors comme un enfant dans l'une de ses cabanes en tissu. Un enfant qui s'élit roi de son monde, qui s'invente des histoires où il n'a pas à avoir peur. Je perçois un univers coloré à l'image du toit de mon abri éclairé par mon seul écran. Un monde sucré, rose et vert. Puissant petit roi, je murmure à l'oreille de ma reine le secret d'un marshmallow bien grillé. Ces fois où je m'isole en compagnie de mon ordinateur, je peux passer la nuit à écrire ma vie d'aventurière qui ne craint ni le soleil qui se couche ni le réveil du lendemain matin. Absorbée que je suis par une dimension où les éléments concrets de l'existence d'adulte ne sont que des mythes qu'on raconterait aux enfants que l'on veut effrayer.

             Parfois aussi, je n'emporte rien. Il ne réside que mon corps dans ce cocon de tissus. Lumière éteinte, il n'y a plus d'image. Ma couette se transforme en amas de matière qui amortit le son. Pour ne plus être dans ce monde bruyant où l'on a du mal à se retrouver soi. Je m'isole en moi-même, je régresse. Fermée aux inconvénients d'une vie extérieure, perdue dans un espace où l'on ne viendra pas me chercher. J'ai ce besoin de rien parfois, ce désir de n'être que les battements de mon coeur.

             Ce soir, sous ma couette, il n'y avait que moi. Moi et mes pensées introspectives. Moi et juste l'envie d'être à côté d'Elle. D'elles. Besoin de ces reines et de ces fées qui peuplaient mes rêves d'enfant et qui sont remplacées par des femmes à présent. Besoin de leur bras quand le tissu perd de son rôle rassurant, quand il ne peut comprendre la douleur.
             Envie d'Elle et de sa présence rassurante, sa présence qui sait. Celle qui ne me questionnera pas, mais qui saura où poser ses mains pour me rassurer, celle dont je reconnaitrai l'odeur même lorsque la folie douloureuse m'aura emportée vers un monde où je n'ai plus toute conscience.
             Mais envie d'elles aussi. Ces femmes que je ne connais pas. Celles qui sont des sourires qui passent dans ma vie. Celles qui m'offrent les moments d'insouciances dont j'ai tellement besoin. Celles qui apportent du mouvement là où il n'y a ce soir que de l'inertie et de l'apragmatisme.

             Mais je n'ai accès ce soir ni à Elle ni à elles. Ne me restent que mon lit et le sommeil. Alors, à la quête d'un monde où les termes de souffrances physiques et morales resteraient inconnus, je plonge tête la première sous ma couette qui abrite les bras tendres de Morphée.
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dimanche 11 mars 2012

Vivre léger


       Vivre léger. Se débarrasser de préoccupation raisonnable. Se saisir d'une main, d'une peau. Tourner.

       Vivre sans conscience, se contenter d'être. Impulsion, laisser aller les gestes sans les réfléchir. Être un regard plutôt que des mots. Offerte au monde.

        Un flux de vie plutôt qu'un être vivant. Prendre et donner. Pas de place pour la monnaie. Trop réfléchi de calculer.

        Ne pas savoir comment, ne pas savoir pourquoi. Agir. Ressentir.

        Pause intemporelle. Être seule et être tous au beau milieu du monde. Vivre léger.  
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jeudi 8 mars 2012

Complicité nocturne

Cigarette à le fenêtre, cigarette à la fenetre, cigarette la nuit, cigarette la nuit
         Un balcon, un verre de rhum et une cigarette. Et le voisin en face. Un regard échangé. Complice?

         Oui complice. De cette complicité des gens qui s'observent en plein milieu de nuit. Refus de s'endormir, de laisser s'en aller le temps qui passe si vite quand inconscients on s'endort. Un regard et tout passe. J'entends la musique qu'il écoute défiler dans ma tête tout comme il imagine le fond sonore qui règne chez moi.

         Il est de ces instants jamais renouvelables. De ces moments uniques qui s'oublient une fois Morphée passé. Ces instants où le corps se meut lentement au rythme d'une musique de fin de soirée. Basse, pour ne pas déranger. Un son que nous sommes seuls à entendre, car seuls nous sommes dans ses moments de nuit qui n'appartiennent qu'à nous. Ces moments où l'on se sent ailleurs et ici. Ces moments où l'on s'envole tout en gardant conscience de notre corps ancré au sol de cette pièce si bien chauffée. Quand l'air du dehors nous parvient comme une bise agréable, réveillant notre peau, la caressant si délicatement que nous berce une chanson.

        Seule. Malgré ce regard si amical du voisin d'en face. Ce regard qui réchauffe l'air qui nous vient du dehors. Ce regard qui ne donne pas l'envie de prononcer quelques mots inutiles. Que pourrions-nous nous dire ? Nous savons déjà l'essentiel.

        Puis un volet qui se baisse. Une cigarette consumée, un verre apprécié. Les instruments qui se taisent. Il est l'heure de se coucher. Mais... quelques mots encore. Histoire de ne pas laisser s'envoler cet instant de féérie. De lui laisser une trace, un endroit où exister. Car bientôt Morphée arrivera et l'effacera de mon esprit. Cet instant lui, demeurera entre les lignes. Peut-être fera-t-il écho en vous, peut-être refera-t-il écho en moi après un repos obligé. Une relecture porteuse d'espoir et d'un moment devenu éternel.
Cigarette à le fenêtre, cigarette à la fenetre, cigarette la nuit, cigarette la nuit
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mercredi 7 mars 2012

De l'éphémère à l'éternel


         La tempête, le soleil, la grisaille. Tout s'enchaine. Sans cesse, il faut s'adapter, travailler sur soi pour rester la même personne en toute situation. Pour avancer. Un jour, le chaos. Le lendemain, une renaissance. Mais à ces embryons d'espoir souvent on ne donne pas suite, inondés par une grisaille qui revient bien vite. Pour peu que nous soyons en période hivernale, la mort des idées arrive précocement. Figés par un froid insidieux, immobilisés par l'absence de lumière pour éclairer le chemin à suivre.

         Mais peut-on se contenter de survivre durant toute une saison ? Les années sont courtes, la vie passe rapidement. Je ne veux pas perdre des heures en désespoir, vivre en état de catatonie. Si l'on estime encore que la catatonie est la vie.

         Je souffre quand, au lendemain de journée lumineuse, je sens ma jeune motivation s'éteindre en moi. Quand le chemin vers lequel j'allais en sautillant la veille me semble soudainement barré d'obstacles.

        Et je ne veux pas laisser faire ça. Je ne veux pas laisser mourir toutes ces choses en moi. Je ne veux pas que mon esprit soit un cimetière pour objectifs naissants. J'ai bien trop besoin de toutes ces petites vies qui s'animent et m'animent. De leur élan vital pour constituer mon élan vital.

        Alors, je refuse de passer ma vie comme un jour d'hiver. Je veux de la lumière, de la pulsion, de l'impulsion. J'installerai des lampes douces sur les murs, au plafond. Je m'entourerai de bleu, de jaune. J'adopterai une tourterelle.

        Je vais faire de ces éphémères idées, des éternelles. Et pour cela, patiemment et jusqu'à ce qu'elles soient assez grandes pour se débrouiller sans moi, il me faudra les nourrir, les éduquer. Et pour qu'elles ne se perdent pas, pour qu'elles ne se voient pas changer de forme, chaque jour je les dissimulerai dans les textes que je publierai.
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mardi 6 mars 2012

A l'aube d'un nouveau monde


           Changer le monde dépend aussi de moi. Si ce monde n'est qu'un condensé de réalités, il suffit de modifier ou d'affirmer l'une d'elles pour donner un sens nouveau au tout. Et la réalité, chacun le sait, c'est que l'on en fait. Je refuse de vouloir le monde comme il est, alors, en donnant vie à ma réalité, je ferai que le monde soit comme je veux.

           Le monde est à mon sens un condensé de vies. Il mêle les univers personnels de tout à chacun. Ce qui donne son goût au monde, c'est le mélange des réalités intimes. Et il suffit donc d'en changer un ingrédient pour changer même de manière infime le résultat final. Je me propose d'être cet ingrédient.

            Jusqu'ici, je n'étais qu'une tomate de plus dans cette composition rouge sang. Sans y réfléchir, j'avais adopté la nature que l'on m'avait imposée. Il fallait de ce fruit pour que tout soit comme désiré, alors je m'astreignais à ce rôle pour que soit respectée la recette. Mais j'ai envie de tourner la page à présent. La saveur du plat dont j'incite la production par l'intermédiaire de ce rôle que j'endosse malgré moi m'insupporte. Pourquoi alors continuer de jouer l'ingrédient grâce auquel on suivra la recette à la ligne ? Je décide aujourd'hui d'entreprendre ma transformation, ou plutôt de m'assumer. Il est temps pour moi d'enlever ce costume de tomate pour révéler ma véritable nature.

            Alors peut-être bien que ce changement ne fera pas changer cette sauce tomate en une béchamel, mais elle en modifiera au moins un peu l'aspect. Apporter des couleurs différentes, un aspect plus doux ou un goût plus sucré. Il n'y a d'autre moyen que l'action pour savoir si celle que je suis sera une note dominante altérant considérablement la composition, ou juste un léger soupçon qui ne sera perçu que par les fins gourmets.

            Je pars alors à l'aventure. Soulève ma pulpe pour me trouver vraiment. Cesse de rouler dans le sens que l'on m'indique, sans réfléchir avant s'il s'agit là de la direction que je souhaite prendre. Mes mouvements contraires détourneront peut-être d'autres légumes du chemin qu'on leur avait dicté, peut-être créerais-je un nouveau sentier ou remuerais-je de la poussière. Je l'espère. Mais avant de vouloir détourner les autres il me faut trouver où aller.

           Et quoi qu'il arrive par la suite à mes camarades de sauce, quoi qu'ils décident, je vois déjà face à moi l'aube d'un nouveau monde : mon monde.  
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dimanche 4 mars 2012

Ce monde où nos yeux s'ouvrent


         Ce réveil. Un de ceux-là.

         Un de ses réveils qui nous envoient en plein visage la réalité d'un monde que l'on avait fui le temps d'un songe. Bien avant d'avoir ouvert un oeil, on sait, on sent, on ressent.

         C'est au petit matin que Morphée a cru bon de m'abandonner. Nue face au monde. Sans ses bras pour me protéger. Tout m'est parvenu avec une force que j'ai ressentie décuplée sans son enveloppe charnelle comme bouclier aux sons, aux images et aux sensations.

         Je préférais n'être qu'un esprit de coton, mais me voilà de nouveau corps de briques. Pavés acérés qui se martèlent et s'abiment les uns contre les autres. Même sans mouvement ce poids me pèse. Oppression. J'étouffe. Ce corps devient un frein à ma pensée, à mes idées.

         Prendre consistance et conscience et voir se changer notre réalité en impalpable chimère. Souffrance. Remuer un orteil et sentir monter en soi une onde de déchirure. Douleur. Ce monde me blesse alors que je suis encore dans mon nid.

         Monde créé par tous et pour tous, il est pour moi comme une veste mal ajustée. Il faut avoir beaucoup de chance pour que ce monde soit adapté à la morphologie de notre âme.

       
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samedi 3 mars 2012

De mes mots à vous, en passant par moi.


               Mes mots sont faits pour vivre, pour voler, pour tenir compagnie. Ils viennent frapper contre la porte de votre esprit et vous emmènent dans un monde à découvrir sitôt que leur visite est acceptée. Ils ont pour volontés celles de vous maintenir en vie, de préserver en vous la flamme et la lumière.
Mes mots vous aiment. Ils n'attendent que de vous rejoindre. Conscients de vos qualités, acceptant vos défauts, ils prennent naissance par votre lecture et vos émotions. Utiles alliés à vos côtés, vapeur d'oubli sous votre indifférence, ils souhaitent faire de vous la personne que vous rêveriez d'être. Ils n'ont qu'une demande à formuler : que vous les laissiez accomplir leur désir d'éveiller en vous des personnalités cachées et des passions secrètes.


               Mes mots sont bien prétentieux en espérant vous toucher et vous transporter. Il ne faut leur en vouloir, ce sont de gentils mots, mais ils se montrent parfois naïfs ou impulsifs. Ils veulent vous faire vivre une aventure, et pour cela m'emmènent sans que je le leur demande rien vers un inconnu. Ils me poussent vers vous, offrant en spectacle celle que je suis et le monde où je vis.


              Il ne me reste qu'eux pour me protéger un peu. Un peu de vous, oui, car je ne vous connais pas encore. Alors, drapée de jolies lettres, dissimulée par des mots qui bombent le torse, je ne peux que nous souhaiter que cette histoire qui commence soit agréable. Et si au contraire de mes mots, je doute que vous puissiez retirer beaucoup des quelques bribes d'univers bientôt à votre disposition, j'espère néanmoins que vous retirerez un peu de plaisir de votre passage sur ses pages virtuelles.

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